Passeurs de migrants vers l’Angleterre : 10 à 12 mois de prison ferme

Le lundi 12 février 2024, la classe de TAGORA s’est rendue au Tribunal judiciaire de Boulogne Sur Mer pour assister à deux audiences de comparution immédiate.

Les deux prévenus comparaissaient pour deux affaires similaires, à savoir le transport illégal de clandestins vietnamiens mineurs et majeurs dans des conditions non respectueuses des Droits de l’Homme : six personnes dans la capucine d’un camion sans eau ni nourriture, un adolescent dans une valise placée dans le coffre d’une voiture et un autre dans une seconde valise sur la banquette arrière de cette même voiture.

Le passeur de nationalité roumaine sans emploi avait accepté ce contrat pour 7 500 € afin d’aider sa mère malade. Le second de nationalité française, animateur au sein de la mairie de Cachan, avait accepté ce contrat pour 2 500 €, suite à une annonce sur snap.

Les élèves ont échangé avec le Procureur de la République et l’avocat de la défense ; ces derniers leur ont appris que ce réseau de passeurs sévissait dans les Hauts de France depuis trois ans et qu’il fallait faire preuve de sévérité dans les jugements (prison ferme et non sursis).

Les élèves de TAGORA ont pris conscience qu’il faut se méfier d’annonces alléchantes et peu scrupuleuses de sommes d’argent  facilement gagné sur les réseaux sociaux et que l’on peut encourir une lourde peine de prison pour ce genre de délit.

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